- Pendant son ascension le planeur peut beaucoup dériver avec la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More,il ne faut pas quitter des yeux un planeur de duréePlaneur léger (250gr à 3kg) de 1m5 à 4m d’envergure, à taux de chute faible, capable de voler lentement et de se poser très court. More de 3,5 m à fuselage suppositoire. Jusqu’où ne pas aller trop loin ? En respectant un plafond de 150m et s’il ne tente pas le diable le pilote se met à l’abri de la perte de vue, avec l’avantage de cultiver son ressenti dans la pouponnière à bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More là où les petits phénomènes alimentés par le sol sont d’autant plus intéressants qu’on les prend bas.
Cependant, la silhouette est vite minuscule ; même si je vois régulièrement piloter proprement plus de 500 m de distance horizontale il vaut mieux en être capable car le ciel a pour nous ses pièges que les oiseaux ignorent : Il faut d’abord s’habituer progressivement à voler loin selon son acuité visuelle, son expérience et son ressenti. Cela demande une période d’accoutumance. - Le soleil : pilotez le moins possible face au soleil, ne passez pas devant, c’est un ennemi éblouissant qu’il ne faut jamais défier, une visière longue est indispensable pour s’en approcher. Portez des lunettes de qualité et un protège-nez en montagne.
- Couleur du ciel :
- la silhouette du planeur se détache mal d’un ciel laiteux, des nuages blancs et la luminosité gomment les contrastes.
- Dans un gros thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More on peut être surpris par l’ascension rapide le planeur, l’arrière-plan et la visibilité changent rapidement quand il s’éloigne ; ne vous laissez pas griser la perte de vue est rapide.
- En transitionPhase de vol privilégiant un plus grand déplacement horizontal entre 2 ascendances. More la visibilité, excellente sur l’ arrière-plan sombre de la base d’un cumulus, diminue brutalement au passage devant la partie claire du nuage , à distance il sera utile de ternir compte de l’arrière-plan pour cheminer.
- La couleur du planeur : un bon contraste entre intrados sombre et extrados clair permet de mieux visualiser la spirale, la limite d’éloignement se situe dès que l’extrados clair de l’aile s’efface dans le ciel, ça laisse de la marge !
- L’angle de vision : Pendant le retour face au pilote et suivant la pente du planeur la visibilité peut baisser brutalement : lorsque le plan de vue est parallèle à la pente de plané la silhouette du planeur vu de face est mince et si à ce moment-là il passe d’un arrière-plan sombre (nuage) à un arrière-plan clair (ciel laiteux) le contrôle visuel peut devenir délicat. A longue distance (…400 m pour moi suivant les jours) quitte à allonger la route je préfère diverger car je vois mieux la silhouette par son côté ; plus près la vision s’améliore, je reprends la route directe.
Une trajectoire sinusoïde (marsouinage) ou parfois une mise en virage permettent de mieux visualiser une silhouette fugace.
Gare à la perte de vue :
Vous lirez ou entendrez des récits évoquant des distances de 800m pour un planeur de durée de 4m, n’y jouez pas c’est exagéré et sachez que perdu de vue le temps pour retrouver le planeur passe très vite , après 10 secondes activez le “fail-safe”.
- Quelques règles de bon sens faciles à appliquer :Manipulez les inter de l’émetteur en aveugle.
- Conservez le planeur en vue continuellement quelle que soit sa position (en spirale son extrados disparaît en premier)
- Habituez-vous progressivement à voler loin pour mieux connaître vos limites sans chercher à les repousser au-delà du raisonnable.
- Près de la limite de vue je recherche la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More en convergeant, même si une buse me fait de l’œil je ne m’éloigne pas pour la rejoindre.
- A distance je mémorise en permanence cap et position avec des repères par rapport au paysage et à l’horizon.
Avec l’assistance d’un copilote vous pouvez apprendre à le retrouver et à gérer le stress.
1.10.1 Le cône de vol local (fig.1)
Il schématise le volume de vol sécurisé permettant de remmener la planeur au pied de son pilote, il est défini par le plafond de 150m la finesse du planeur, l’acuité visuelle du pilote et le vent.

- Sans vent (cône de vol bleu) le volume de vol est symétrique.
- Le vent incline le cône (rose) Le volume de vol est dissymétrique.
Avec un vent de… 15km/h :- au-vent du pilote le cône de vol est allongé proportionnellement à la vitesse du vent , au retour du planeur vent de dos sa finesse-sol augmente, un supra
Planeur thermique F3J de 3.40m conçu par Mark Drela dont les plans sont disponibles ici More pourra évoluer à la limite de vue.(D1).
- Sous-le-vent du pilote pendant le retour vent de face la finesse-sol du planeur diminue, il ne pourra pas se laisser déporter par le vent à plus de… 200m (D2). Le plafond réglementaire ampute le volume de vol exploitable de la zone ou la détection et l’exploitation des bulles est plus facile (h) . Pour évoluer dans ce volume restreint par le plafond, le vent et la finesse du planeur il est impératif de soigner l’angle de montée en dérivant dans la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More et pour le retour face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More la vitesse et l’angle de plané.
- au-vent du pilote le cône de vol est allongé proportionnellement à la vitesse du vent , au retour du planeur vent de dos sa finesse-sol augmente, un supra
Sous un plafond de vol à 150 m l’envergure maximum se limite raisonnablement à moins de 3m50 pour un thermiqueur maniable et fin, avec une charge alaire raisonnable sans se laisser influencer par la course au poids qui sévit. Le supra
1.10.2 Vol itinérant
En marchant le pilote se déplace d’une zone “vachable” à une autre en utilisant un volume de vol agrandi à plusieurs cônes de vol. (fig 2)
Le planeur doit pouvoir faire le plafond pour passer d’un cône à l’autre à moins d’être assez adroit pour poser sans risque dans la main.


fig.2 Le vol est sécurisé dans le volume des cônes. Sorti du cône, dans l’espace hachuré, le planeur ne pouvant rejoindre une zone vachable sans l’aide d’une bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More salvatrice, le pilote doit savoir poser dans sa main.
- La reconnaissance du site :
Je vole dans la nature : loin des routes et agglomérations, sans autre bruit que le chant des oiseaux. Un zoom rapide sur google-earth et et les courbes de niveau géoportail ou la carte ign au 1/20 000 pour repérer les zones favorables et leur exposition, chemins et sentiers pour tracer un itinéraire.
La topographie définit la stratégie de vol : je fais toujours une marche de reconnaissance en repérant les tremplins à bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More, les zones mal pavées, les pièges, lignes électriques, clôtures, obstacles à franchir en chemin et espaces vachables.
(fig 3) 2 parcours de 2 km sur des chemins alternant les zones de contraste entre pâturage, champs labouré, blé, jachère, bosquet, maquis…les itinéraires ne manquent pas dans des espaces sauvages et champs bien pavées.
“Avec le respect que l’on doit aux jardiniers de la nature” .


Je ne spirale jamais au-dessus d’un troupeau, d’une habitation ou de promeneurs et cela bien longtemps avant le vote d’une loi n’en déplaise à nos députés. Mes vols sont agrémentés de contacts amicaux !
Le choix entre vol sédentaire et vol itinérant demande une bonne aérologieCaractéristiques physiques de la masse d’air plus ou moins favorable au développement des ascendances. More et un vent < à 15km/h.
- La marche : en se déplaçant on peut utiliser l’aérologieCaractéristiques physiques de la masse d’air plus ou moins favorable au développement des ascendances. More variée d’un site de vol élargi pendant une balade vélivolePratique du vol à voile s’appliquant à tout ce qui plane, habité ou radiocommandé. More de quelque kilomètres pimentée par le risque de vacherTerme vélivole désignant un atterrissage en rase campagne. More ; il suffit de précéder ou de suivre son planeur de bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More en bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More sur un itinéraire pédestre reconnu (chemin ou un sentier). Profiter des montées en spirale stabilisée pour se déplacer en anticipant la transitionPhase de vol privilégiant un plus grand déplacement horizontal entre 2 ascendances. More vers la prochaine pompe et garder un angle de vue confortable.
Chemin faisant le pilote pourra multiplier les prises de pompe avec les oiseaux sur des zones sauvages et changer souvent de site de vol.


- L’observation : Le thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More centré, tout en s’assurant un bon gain d’altitude le pilote peut anticiper la prochaine bulle en surveillant son fil d’antenne (changements de force et de direction de la briseDéplacement horizontal de l’air du à l’activité thermique des basses couches. More), les oiseaux et tous les indices, il pourra décider du bon moment et de la trajectoire pour la rejoindre.
- Le bon réglage du planeur : pour un minimum de corrections les trajectoires de transitionPhase de vol privilégiant un plus grand déplacement horizontal entre 2 ascendances. More sont tendues ; un planeur neutre en phase de transitionPhase de vol privilégiant un plus grand déplacement horizontal entre 2 ascendances. More, bien trimé et stable en spirale large permet de marcher en touchant peu les manches.
- La prise de risque calculée : les points bas et les remontées difficiles sont effectués en local d’une zone vachable. Un bref coup de moteur vers un départ de bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More peut toujours aider à sauver une mauvaise option et transiter.
- L’altitude : Se fixer un plafond à 150m pimente le vol, c’est multiplier les points bas, les recherches de bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More et les remontées travaillées ; tant mieux si ça implique plus de vaches et de retours le planeur sur l’épaule ; sans ce risque le vol ne donne pas le même plaisir.
En montagne méfiez-vous des orages, l’été leur développement est rapide et un homme isolé est une cible pour la foudre.
1.10.3 Règles d'évitement
Aux heures de pointe et quand le vol à vue se fait dans des zones de forte densité. (fig 5)
Le « bof ! ça peut passer »…une fois peut-être, mais préférez toujours un détours, même en perdant la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More, à un risque de collision.
- Parler, annoncer régulièrement sa position, un changement de trajectoire, une zone porteuse pour profiter de la prospection de groupe, un oiseau qui spirale, et annoncer l’aterro sans oublier de dégager la piste rapidement.
- Observer régulièrement loin devant son planeur.
- Anticiper les trajectoires en respectant les priorités
En se connaissant bien on peut voler à deux dans la même bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More sans risque de collision à condition de se parler et de respecter la distance de sécurité.


- Quelques règles de bienséance s’imposent




- SpiralerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More dans le même sens : diminue la vitesse de rapprochement, et laisse le temps d’apprécier les trajectoires; au pire le contact serait bénin.
- Doubler par l’extérieur de la spirale que l’on soit dessus ou dessous le planeur qui précède. (fig 6)
- Se détourner pour passer derrière un planeur qui vient de droite. (fig 7)
- Au loin augmenter les distances de sécurité : il est facile de se tromper.
- Lorsque l’éloignement altère le jugement en spirale et en cas de doute, mieux vaut chercher plus loin que risquer l’abordage.
- Décalez votre trajectoire par la droite pour croiser un autre planeur sans cabrer ni piquer et en annonçant la manœuvre, le face à face ne devrait jamais arriver. (fig8)
- Respectez les oiseaux, ce sont des marqueurs de l’aérologieCaractéristiques physiques de la masse d’air plus ou moins favorable au développement des ascendances. More ; effrayer un milan ou un vol de mouettes en rentrant plein badin dans la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More qu’elles balisent les fera fuir, pour garder leur compagnie appliquez les règles d’évitement avec eux aussi.




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Un commentaire
Bravo et merci