L’interprétation des “situations de vol” que je propose est subjective ; cependant voler souvent dans des aérologies variées et avec un planeur qu’on connaît bien peut permettre de schématiser le ressenti.
Préalable : la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More est fugace, pour ne pas risquer de la perdre en la traversant et de ne plus la retrouver car l’appréciation des distances et de la vitesse de son déplacement sont imprécis, tournez immédiatement sans chercher à connaitre son diamètre que vous mesurerez ensuite après quelque tours en centrant la spirale. Les situations de vol sont infinies, en voila quelques-unes.
1.8.1 Le planeur attaque la bulle par le milieu
Situation idéale ou il est impossible de manquer la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More : Il cabre sans lever l’aile puis lève la queue et accélère tout seul.
- Vent 0 à 10 km/h (fig 1), bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More large, bien organisée, peu turbulente. Bon ressenti, le ”temps de retard ‘’ du pilote est court, il peut enrouler dans n’importe quel sens et le centrage est facile.
Le noyau bouge peu, le gradient de portance peu marqué et le planeur spirale large prés du noyau; il faudra cependant réajuster le centrage régulièrement sous peine de perdre le thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More.
On se trompe rarement en <<serrant la spirale (environ 30 à 40 °) quand le taux montée diminue, élargir quand le taux de grimpe s'améliore (inclinaison 20 à 30°) et dès que la montée est régulière conservez une cadence constante puis aplatir la spirale à mesure que la bulle s'élargit.

Une fois le thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More centré les variations de portance sont moins fréquentes, le pilotage plus facile, les corrections progressivement plus douces et le ressenti s’améliore. En s’efforçant de rester au plus prés du noyau nous cerclons le moins incliné possible pour réduire le taux de chute.
- Vent >10km/h, bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More étroite et turbulente : il est rare qu’on l’aborde par le milieu, le ressenti de l’accélération du planeur en rentrant dans la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More est particulièrement important.
Le ressenti permet une réaction plus rapide que le meilleur des vario-mètres et nous devons nous contenter de notre propre «Ordinateur» intégré dont les milliards de cellules nerveuses sont plus que suffisantes. Nous pouvons ainsi avoir une idée du ‘’point chaud’’ et nous créons inconsciemment une Image spatiale du thermique qu'on pourrait comparer à une carte en relief.
Le noyau bouge beaucoup et le gradient de portance est raide ; la phase vent arrière de la spirale est fuyante. Le ressenti a toujours un temps de retard, cependant à la vitesse optimale de maniabilitéLa vitesse de maniabilité optimale : c’est le compromis maniabilité/taux de chute qui à inclinaison donnée est proportionnel à la turbulence rencontrée (notamment près du sol dans la masse d’air turbulente de la pouponnière à bulle) : en accélérant légèrement le planeur pour améliorer sa maniabilité on diminue le taux de chute en manœuvre avec des gouvernes mieux ventilées. Le planeur est réactif et le pilote utilise moins de débattements, moins de traînée et le ressenti est amélioré : le planeur chute moins. Bien sûr dans la pétole en air calme, on peut voler à vitesse de taux de chute minimal pour rester en l’air le plus longtemps possible. C’est aussi la meilleure vitesse pour monter dans l’ascendance en spirale large et lorsqu’il faut moins de défense aux gouvernes car pour un rayon de virage donné. More le planeur est assez manœuvrant pour enrouler avant de traverser la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More, le pilote ralentira et élargira la spirale seulement après avoir centré et évalué son diamètre.
Noter que le virage face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More étant plus facile à maîtriser Il est plus facile de toucher directement le noyau en commençant à cerclerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More. (voir vol thermique de relief paragraphe 2.1.2 “prise de risque à proximité du relief“)
1.8.2 Le planeur tangente la bulle
L’aile gauche se lève : bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More à gauche, le pilote contre immédiatement le roulis. Selon le vent 2 situations se présentent :
Vent faible de 0 à 10 km/h (fig.2) La bulle est large et laisse le temps au pilote de contrer vers l’aile qui monte, elle s’appuie sur la portance et le planeur pivote facilement du bon coté. Il commence alors à centrer la spirale selon la méthode Reichmann, se rapproche “automatiquement” du noyau par une suite de 3/4 de tours peu à peu élargis pour ensuite cerclerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More régulièrement et ralentir dès que la montée est régulière. même si les conditions sont bonnes la réaction doit être rapide et les manœuvres de centrage autoritaires car il est toujours plus facile de louper la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More que de la coincer.

Vent >10 km/h (fig.3 & 4) Le planeur tangente un thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More couché, étroit et fuyant. Le pilote a très peu de temps, il doit être réactif pour appuyer immédiatement l’aile qui monte dans la portance.
- Prise de thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More :
- la réaction est rapide, en tournant au premier indice ressenti (aile qui monte ou planeur qui accélère) ce n’est jamais trop tôt, il est plus probable de rester dans la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More, ensuite quelques tours de centrage suffiront.
- Traverser la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More pour la jauger avant d’engager la spirale, trop confiant sur son temps de réaction, est le meilleur moyen de passer dans la dégueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More et de ne plus retrouver une bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More fuyante qui dérive souvent plus vite qu’on le croit…
- Prise de thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More en vent arrière : engager immédiatement la spirale, si le pilote tarde et se retrouve sous-le-vent du thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More, le planeur passe dans la dé-gueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More et perd l’ascendancePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More ; au mieux il devra ensuite faire 1/2 tour face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More dans une mauvaise dé-gueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More turbulente et perdra beaucoup d’altitude en manœuvre sans être sur de retrouver la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More.


(fig.5) Technique du 3/4 de tour. Conscient d’avoir loupé la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More il accompagne le mouvement de roulis et vire de 3/4 de tour à droite pour revenir face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More et retrouver l’ascendancePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More : il aura plus de chances d’attaquer la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More directement par son milieu car elle a dérivé pendant la manœuvre, puis la centrer. Il évite la dé-gueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More, fait 2 fois moins de chemin, perds moins d’altitude et dérive peu. (très utilisée dans le vent en parapente)

1.8.3 Inverser la spirale
(fig.6) Pour un recentrage rapide quand la spirale a glissé sous le ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More du noyau.
L’inversion doit être immédiate et toujours face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More et dans la portance pour rester au plus prés du noyau, autrement le planeur sort de la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More et la manœuvre consomme trop d’énergie.
Il faut être disposé à cerclerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More dans les 2 sens, un pilote qui n’utilise qu’un sens préférentiel se prive d’un centrage rapide de la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More.

1.8.4 Thermique à noyaux multiples
(fig.7) La convergence de plusieurs cellules est souvent turbulente jusqu’à leur fusion. Sur un tour la VzC’est la vitesse verticale exprimée en m/s. Elle peut exprimer le taux de chute ou le taux de montée. More varie 2 ou 3 fois sans pouvoir discerner la zone à centrer, comme si le planeur rencontrait plusieurs noyaux différents.
Le planeur peut alors trouver une meilleure VzC’est la vitesse verticale exprimée en m/s. Elle peut exprimer le taux de chute ou le taux de montée. More moyenne en cerclant large à travers les 3 noyaux plutôt qu’en serrer un seul.

1.8.5 Convergence deux thermiques en hiver
(fig.8) Les bulles peuvent se désagréger bas et, si elles sont proches, la plus puissante capte les bulles environnants et crève le plafond.
Vent faible, à …80 m de hauteur le noyau se désagrège, le planeur semble avoir atteint le plafond du thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More (P) ; le pilote qui pense avoir perdu l’ascendancePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More en retrouve une autre marquée par une buse à moins de 50 m et y continue son ascension.
Dans ces conditions le thermiquePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More semble avoir plusieurs noyaux : la portance est irrégulière, les noyaux fugitifs et désordonnés demandent une improvisation permanente de recherche et de recentrage.

1.8.5 "Pompe à couillon"
Les jours de ciel limpide souvent parsemé de petits cumulus de beau temps au contour bien dessiné il arrive que les oiseaux occupent le ciel de toute part : la couche de contact déclenche sur toute la zone ! À 100m d’altitude ce thermique qui a regroupé un déclanchement simultané de bulles mesure plus d’un hectare s’appelle une “pompe à couillon” : aucun effort de pilotage, tout monte en longues lignes droites. Heureusement que cela ne dure que 15mn, c’est trop facile. C’est beaucoup plus intéressant de voler dans un vent médium de 10 à 20 km/h et pendant des journées où les grands planeurs restent au hangar, la bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More ça se mérite !
Les gros déclanchements lessivent un grand volume d’air chaud, au-dessous, près du sol les bulles trop faible brassées pas la dégueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More se dégonflent il faut attendre que la couche de contact se réchauffe pour pouvoir accrocher bas.
Ce dessin illustre le volume des descendances toujours supérieur à celui des bulles.

1.8.6 la pente virtuelle
(fig.9) une bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More chaude est prête à partir mais reste plaquée par le vent sans déclencher : sur une jachère en lisière de piste tondue elle fabrique un dôme qui dévie le vent : le planeur peut surfer à basse altitude sur cette pente virtuelle en décrivant des “S” face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More.

1.8.7 Restitution de fin de journée
(fig.10) Quand les ombres commencent à s’allonger sous un rayonnement solaire plus rasant. Sur les zones claires qui ont déclenché toute la journée la couche de contact s’amincit alors que les grandes surfaces sombres de maquis boisé qui ont chauffé toute la journée restituent plus de chaleur ; au-dessus un gros volume d’air chaud gonfle sans se détacher du sol.
26 Décembre, 12° à 13 h. Jusque à 15 h petites bulles faibles étroites et inexploitables dans 20 km/h de vent, les vols du supraPlaneur thermique F3J de 3.40m conçu par Mark Drela dont les plans sont disponibles ici More ne dépassent pas les 8 mn en cherchant ‘’là ou ça descends moins’’.
En fin de journée le vent cale alors que le soleil est déjà bas. Le planeur se maintien à vitesse de taux de chute minimum dans une large plage à faible VzC’est la vitesse verticale exprimée en m/s. Elle peut exprimer le taux de chute ou le taux de montée. More au-dessus d’un maquis boisé, il plafonnera 1/2 heure entre 80 et 100 m jusque à effondrement de la restitution.


1.8.8 Vent et rotor
(fig.11) A la baisse de la convection les bulles se défont plus bas, l’écoulement du vent, moins turbulent prés du sol, est laminaire au-dessus.
Le gradient vent est marqué, sans pouvoir le chiffrer on se fait une idée en vol face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More : au-dessus de 100m le planeur doit voler en phase vitesseCourbure négative pour transiter face au vent. More pour avancer, plus bas bien que plus secoué la phase transitionProfil lisse (aussi appelée “phase normale”) :
• Transition contre un vent de moins de 10km/h.
• Recherche de thermique et centrage. En manoeuvre dans l’environnement du turbulent du thermique le planeur doit être vif, il sera plus maniable, nécessitera moins de débattements et traînera moins qu’avec un profil creusé.
• À moins de 20° d’inclinaison ce sera la phase utilisée car le profil est suffisamment porteur à faible inclinaison.
More suffit.
vol du 11/10/19 à 15 H Pas un oiseau en vol ni de modéliste sur le terrain, météo peu favorable à l’expansion des bulles et au vol de plaine ?
20 km/h de vent sud/sud-est au sol, perpendiculaire à une bande hétérogène de végétation arborescente longue de 1000 m et haute de 15 m, balaie le terrain tondu sur 4Ha, 24°, 1020 hpa, hygrométrie 60%, altitude de vol : 70 à >150 m…
Le planeur (lancé au sandow à …130 m) a trouvé le rotor après 3 vols avortés de 5 mn.
À la quatrième mise en altitude le supra
Suivent des d’aller/retours a volonté, perpendiculaires au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More, sans perte d’altitude dans une longue plage de portance laminaire plus haute et large que la limite de pilotage à vue. Le vol a duré 1 heure avec quelques acrobaties pour ne pas monter trop haut.
Le rotor a été repris plusieurs fois de suite en spirale au même endroit sur cette plaine à l’écart de tout relief.


J’avais déjà accroché un rotor sur ce site, à la même époque et avec une météo similaire :
- en cherchant le ressaut loin sous le ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More de l’obstacle qui le provoque: ici plus de 400m pour une haie de15m de haut.
- avec un vent de plus de 20km/h et un gradient marqué. (vent croissant entre 50 et 150m d’altitude)
- par temps dégagé au déclin de la convection ou sous un ciel couvert sans convection.
SpiralerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More devant le rotor (fig.12 & 13)
Le rotor se développe parallèlement au relief, en basse coucheDe 0 à 150m le planeur RC évolue à la source de la convection. More le diamètre observé est étroit et augmente peu avec d’altitude .
Cette ascendance ponctuelle ne dérive pas, elle semble “fixée” sous une ondulation, cependant la spirale doit être recentrée très régulièrement.
Cadencer la spirale au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More du rotor :
L’ascendancePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More ressemble à un thermiques fixe traversé par le vent. Elle est accéléré par le rotor qui se reforme systématiquement sur place sans dériver tant que l’aérologieCaractéristiques physiques de la masse d’air plus ou moins favorable au développement des ascendances. More est favorable. Très turbulente, elle s’exploite en spirale serrée sans courbure. Il faut élargir la spirale face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More et la resserrer vent de dos pour ne pas passer sous le ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More du rotor dans la lessiveuse de la dé-gueulanteForte descendance ; un planeur dégueule : il vole trop lentement dans une descendance = grosse perte d’altitude. More turbulente.
Voler plus vite en profil lisse permet de rester plus manœuvrant.




(fig 14) Au-dessus, le rotor se fond dans ‘’l’onde’’. Une plage de portance large et laminaire ou le planeur peut interrompre la spirale pour surfer en “crabotant” nez au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More sur une vague transparente immobile sans se laisser dériver. Il pourrait alors monter très haut bien au-delà du vol à vue.


1.8.9 Périodes hivernales de Vz asthéniques
10° le soleil est bas, la période de chauffe courte. La masse d’air stable en altitude qui cloue au sol les grands planeurs nous réserve en basse coucheDe 0 à 150m le planeur RC évolue à la source de la convection. More une convection balbutiante.
- Plages de portance turbulente
Courantes par temps venté où la faible instabilité est brassée.
La convection se manifeste dans des turbulences fugitives où il est rare de trouver une VzC’est la vitesse verticale exprimée en m/s. Elle peut exprimer le taux de chute ou le taux de montée. More positive assez large pour pouvoir cerclerTrajectoire circulaire suivie par le planeur pour rester à l’intérieur d’une ascendance thermique More.
En “crabotant” nez au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More avec un lancer-main sur ces couloirs étroits de turbulence positive et sans se laisser dériver il est possible de retarder la descente du planeur, puis dès que la plage fugitive s’efface s’éloigner rapidement vers un autre couloir qui peut être proche. - BullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More flottante sur une couche d’inversion de température ? Commune en hiver.
Avec peu de vent et par faible instabilité pendant une courte fenêtre de vol de 1 h l’x-plorer se maintient plus qu’il ne monte entre 80 et 150 m dans une bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More d’air faiblement porteur, mais ne tient plus au-dessous.
En relançant immédiatement le planeur au même endroit et avec un pilotage plus conservateur il arrive à “survivre” en cerclant sur des œufs à vitesse de taux de chute mini, sans trop se déplacer dans cette bullePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More évasive à faible gradient ou il sera difficile de retrouver l’altitude perdue en manœuvres inutiles. Il faut alors se laisser dériver avec elle jusqu’à ce qu’elle se désagrège puis rentrer rapidement en cherchant une autre zone porteuse.
1.8.10 Orage
23 mai 2020, fin de la période des giboulées en Crau.
Pression moyenne, 27°, 80% de taux d’humidité. La météo prévoit un régime de briseDéplacement horizontal de l’air du à l’activité thermique des basses couches. More de nord/ouest de 15 à 20 km/h jusqu’à 16h suivi à 17h d’un un grain orageux de Nord 50km/h.
Le vol commence à 15h ballasté à +200gr sous un ciel d’altocumulus épars laissant un bon ensoleillement pour le déclenchement régulier de bulles, à 16h la briseDéplacement horizontal de l’air du à l’activité thermique des basses couches. More se renforce à 20/30km/h, le ciel se bouche et commence à noircir à l’horizon sur une large bande et les déclenchements sont réguliers, malgré l’ombre qui envahit le terrain l’X-plorer trouve encore quelque bulles couchées pour se maintenir, je le pose pour ballaster à +500gr et envoi au sandow sous un ciel gris.
Après 10mn de vol et un plafond à 150m dans le vent toujours chaud je le dirige au-vent et accroche à 120m d’altitude sous une couche noire, la briseDéplacement horizontal de l’air du à l’activité thermique des basses couches. More toujours chaude tourne sans accélérer de 90° secteur nord et la VzC’est la vitesse verticale exprimée en m/s. Elle peut exprimer le taux de chute ou le taux de montée. More devient brutalement énorme, pas d’averse à l’horizon mais la sous violence de l’ascendancePompe = bulle = ascendance = thermique : C’est le déplacement, thermodynamique ou mécanique, d’une parcelle d’air vers une altitude plus élevée. More et avec une mauvaise visibilité je préfère dégager plein badin pour une descente à 45° mi-aérofreins vent de dos dans une belle rafale. Bien m’en a pris : le planeur se pose l’arrêt face au ventEn vol à vue l’expression au vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté d’où vient le vent par rapport au pilote ; à l’inverse l’expression sous le vent s’utilise pour situer un objet dans l’espace en indiquant qu’il se trouve du côté ou va le vent. More plein badin sans a-f dans une rafale soudain froide et sèche. Heureusement il était ballasté. J’ai eu moins d’une minute pour réagir, dans la suivante le grain est monté à…80 km/h.
Quand on dit qu’il faut se méfier des orages, le grain est arrivé avec 1/2 h d’avance et une autre 1/2 h avant l’averse, juste le temps de ranger le planeur et rouler le sandow.
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Andre Rhttps://www.finesseplus.org/author/artt49/
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