Paris, le 24 octobre 2024
Le 24 octobre dernier, les dirigeants de la FFAM et Finesse + se sont rencontrés à Paris afin de poursuivre le dialogue engagé depuis plusieurs mois.
Les différents sujets ont été évoqués dans un climat d’échanges passionnés et constructifs permettant de dégager des objectifs communs.
Cette avancée s’inscrit également dans le cadre d’une prise en compte des besoins des pilotes étrangers qui pratiquent l’aéromodélisme dans notre pays. Les deux solutions existantes, passeport résidents étrangers (FFAM) et euro-membres (Finesse+) ont été analysées.
Malgré des positionnements complexes, il a été confirmé en réunion la volonté et l’engagement d’arriver à une convergence dans les prochains mois entre les deux solutions.
Les deux organisations sont également tombées d’accord sur la nécessité de réformer le signalement électronique actuel et d’alléger ainsi les contraintes sur les aéromodélistes.
D’autres sujets comme la pratique des jeunes seuls en clubs et les conditions d’accès des licenciés dans les manifestations organisées par des associations ou organisations non FFAM ont été abordés.
Les parties ont acté l’objectif commun d’une pratique aéromodéliste avec le moins de dispositions contraignantes possibles. A la fois la FFAM et Finesse + ont réaffirmé leur confiance dans l’avenir de l’aéromodélisme. Nos deux organisations ont donc convenu de coordonner leurs actions, afin de porter une parole commune, celle de la défense de l’aéromodélisme français.
4 commentaires
Bonjour Finesse Plus
Effectivement, il est indispensable de faire quelque chose afin d’éradiquer les aberrations résultant d’une bonne partie des textes applicatifs issus de la loi drone de 2016.
Devant la réglementation française relative à l’aéromodélisme, certains ont tourné définitivement la page de l’aéromodélisme et se sont orientés, pour le loisir en club, vers la catégorie ouverte européenne (C1 – C2 – C3 – C4 et sous-catégories A1/A3).
Un club a décidé de devenir une association de télépilotes d’UAS opérant en catégorie ouverte selon la réglementation européenne. Possible début d’une hémorragie, si l’aéromodélisme français n’arrive pas à redresser la barre, puis à observer rigoureusement certains principes moraux, contrairement à ce qui s’est passé suite à la loi drone.
À ce stade, il est toutefois difficile d’imaginer la création d’une fédération de télépilotes d’UAS opérant en loisir dans la catégorie A1/A3.
Bien cordialement,
Bonjour,
si l’aéromodélisme se meurt, c’est essentiellement à cause de l’absence de manifestations publiques, règlementation les concernant oblige!
Un assouplissement drastique de cette règlementation s’impose; par exemple, lors du premier meeting p’tits gros de Cerny-La ferté Alais en 1987, la demande d’autorisation préfectorale représentait moins de dix pages et l’autorisation était reçue 15 jours après la manifestation. Sans retomber dans ce genre d’excès, une refonte simplifiée (FFAM, DGAC, PRÉFECTORALE) est indispensable afin de permettre aux petits clubs (10-20 membres) de réaliser ce genre de manifestation avec un faible public essentiellement local. Même les JPO sont trop contraignantes avec l’obligation de QPDD.
Merci de m’avoir lu
Bonjour Patrick,
L’idée d’assouplir les SAPA pour les rendre accessibles aux clubs locaux est bonne. Par contre, l’obligation de QPDD est une demande de l’assurance fédérale et non de la DGAC. Une révision de cette clause entrainerait de facto une révision du montant du contrat qui reste malgré tout, très avantageux à ce jour.
Bonjour Finesse+
Merci pour ce travail, qui je l’espère amènera des solutions sérieuses.
PHG