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Comment pratiquer notre loisir en 2021 ?

Depuis le 1er janvier, deux règlementations s’appliquent à nos modèles réduits, une européenne et l’autre française à laquelle s’ajoute la controversée loi « drones ». Selon que vous soyez membre d’un club ou pas, affilié à une fédération nationale ou pas, votre pratique peut évoluer.

Depuis le 1er janvier 2021 les nouveaux règlements europĂ©ens sur les UAS (Unmaned Aircraft System), dĂ©nommĂ©s Règlement d’ExĂ©cution 2019/947 pour les aspects opĂ©rationnels et Règlement DĂ©lĂ©guĂ© 2019/945 pour les produits utilisĂ©s, entrent en application. En tant que pilotes d’aĂ©romodèles, nous sommes concernĂ©s par cette Ă©volution rĂ©glementaire. Les règles nationales, après adaptation, continueront d’ĂŞtre utilisables sous conditions (Article 16), pour ce qui concerne les associations et clubs d’aĂ©romodĂ©lisme.

Vous l’aurez compris, nous avons bien Ă  disposition en 2021, deux types de règlementation pour voler, l’une nationale, l’autre europĂ©enne.

Votre vie de pilote ne va pas changer fondamentalement, mais vous devez connaître les possibilités et les limitations de chacune.

Pourquoi une réglementation européenne ?

Face au dĂ©veloppement des drones, l’EASA (Agence EuropĂ©enne de SĂ©curitĂ© AĂ©rienne) a Ă©tĂ© chargĂ©e par la prĂ©cĂ©dente Commission EuropĂ©enne d’élaborer un règlement europĂ©en relatif aux systèmes d’aĂ©ronefs sans pilote Ă  bord (UAS). Un des objectifs Ă©tait de faciliter l’ouverture du ciel europĂ©en aux drones dans une optique de dĂ©veloppement Ă©conomique. L’EASA en qualitĂ© d’agence chargĂ©e de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne devait Ă  la fois rĂ©pondre Ă  la volontĂ© de dĂ©veloppement Ă©conomique tout azimut voulue par la Commission et aux impĂ©ratifs de sĂ©curitĂ© aĂ©rienne qui sont le fondement de sa mission. Les textes rĂ©glementaires qui en ont dĂ©coulĂ© sont forcĂ©ment des compromis. En collaboration avec d’autres organisations europĂ©ennes, Finesse+ a fortement contribuĂ© Ă  prĂ©server les intĂ©rĂŞts des aĂ©romodĂ©listes europĂ©ens qui sans cela auraient Ă©tĂ© balayĂ©s, l’EASA s’Ă©tant avĂ©rĂ© que très peu sensible aux spĂ©cificitĂ©s de l’aĂ©romodĂ©lisme. Après ĂŞtre intervenus Ă  chaque Ă©tape de maturation des projets de règlement, Finesse + et les autres organisations partenaires, principalement la SMV et la DMFV, avons jugĂ© le texte final comme Ă©tant un compromis acceptable.

Pourquoi des changements au niveau national ?

L’aéromodélisme en France était jusqu’en 2020 régi par les arrêtés de 2015. La mise en œuvre du règlement européen conduit à une évolution des règles applicables en France. De nouveaux arrêtés ont donc été publiées au dernier trimestre 2020 à la fois en remplacement et en complément de ceux déjà existants, en particulier pour ce qui impacte nos activités :

Quels sont les changements significatifs pour l’aéromodélisme ?

Nous avons noté en particulier :

  • L’enregistrement des tĂ©lĂ©pilotes en tant qu’exploitants d’UAS (Ă  ne pas confondre avec l’enregistrement des modèles obligatoire en France mais non requis par l’Europe). Pour la France la DGAC est actuellement en discussion avec l’EASA pour l’enregistrement des membres de clubs et d’associations, une solution sera trouvĂ©e pour que cela se fasse de manière transparente via le portail Alpha Tango. En attendant, la DGAC n’incite pas les aĂ©romodĂ©listes membres de clubs Ă  se dĂ©clarer pour le moment en tant qu’exploitants d’UAS mais les modĂ©listes isolĂ©s, indĂ©pendants de toute structure, doivent le faire.
  • La limitation de hauteur Ă  120 m (400 ft) au-dessus du sol survolĂ©. : Cette disposition concerne uniquement les vols effectuĂ©s en dehors des sites dĂ©clarĂ©s (publiĂ©s dans l’AIP, section ENR-5.5), ces derniers conservant leurs limitations de hauteur actuelles. NĂ©anmoins, cette limite est relevĂ©e Ă  150 m pour les membres d’associations d’aĂ©romodĂ©lisme volant dans le cadre des règles « nationales » moyennant deux conditions : TĂ©lĂ©mĂ©trie altimĂ©trique et prĂ©sence d’un observateur.

A partir du 1er janvier 2021, nos aéromodèles peuvent évoluer sous deux régimes :

Les règles dites « nationales » ou les règles européennes en catégorie dite « ouverte » (ou « Open »).

Un vol ne pourra ĂŞtre opĂ©rĂ© que selon l’un ou l’autre des deux rĂ©gimes. Il n’est pas possible de panacher les règles entre les deux rĂ©gimes.

D’autre part, rappelons que quel que soit le rĂ©gime rĂ©glementaire utilisĂ©, la loi « Drone » exige dorĂ©navant l’emport d’une balise de signalement Ă©lectronique pour tout UAS de masse Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  800 g, sauf conditions particulières de dispense. C’est un autre changement majeur impactant les vols d’aĂ©romodèles en France (aucun autre pays europĂ©en n’impose un tel dispositif) et particulièrement pĂ©nalisant pour les vols de planeurs en montagne et en campagne, hors sites dĂ©clarĂ©s Ă  la DGAC.

Les règles nationales ou l’intérêt de l’Article 16 :

Commençons par le plus facile : les règles dites « nationales ». Le règlement europĂ©en autorise par son Article 16 les membres d’associations et clubs d’aĂ©romodĂ©lisme Ă  voler selon des règles nationales mises en place dans un Ă©tat membre. Ceci constitue un avantage permettant d’Ă©viter certaines contraintes de la CatĂ©gorie Ouverte pĂ©nalisantes pour l’aĂ©romodĂ©lisme.

Cependant pour bĂ©nĂ©ficier des règles nationales il faut impĂ©rativement ĂŞtre membre d’une association ou d’un club ayant reçu une autorisation spĂ©cifique de la DGAC.

Les modĂ©listes indĂ©pendants ou membres de clubs n’ayant pas reçu d’autorisation de la DGAC devront impĂ©rativement voler sous le rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la CatĂ©gorie Ouverte.

La DGAC prĂ©voit aujourd’hui d’attribuer une autorisation gĂ©nĂ©rique aux fĂ©dĂ©rations d’aĂ©romodĂ©lisme et multisports valable pour l’ensemble de leurs clubs affiliĂ©s. Pour les autres, des critères d’attribution de l’autorisation doivent ĂŞtre dĂ©finis par la DGAC courant 2021.

Le tableau ci-après résume les principaux aspects des règles nationales en comparaison de ceux de la catégorie ouverte.

Pour les modélistes éligibles à celles-ci, la principale différence par rapport à la situation actuelle concerne les vols en dehors des sites déclarés à la DGAC publiés dans l’AIP :

  • La limite de hauteur est abaissĂ©e Ă  120 m comme en CatĂ©gorie Ouverte. NĂ©anmoins, voler jusqu’Ă  150 m (ancienne limite) reste possible moyennant deux conditions :
    • Un dispositif de tĂ©lĂ©mĂ©trie indiquant au tĂ©lĂ©pilote la hauteur du modèle (altimètre)
    • La prĂ©sence d’un observateur surveillant l’espace aĂ©rien et prĂ©venant le tĂ©lĂ©pilote en cas d’approche d’un trafic habitĂ©.

Les règles nationales sont expliquĂ©es en dĂ©tail dans le guide DSAC « Associations d’AĂ©romodĂ©lisme ».

Les règles européennes

Sous mandat de la Commission EuropĂ©enne, l’Agence EuropĂ©enne de SĂ©curitĂ© AĂ©rienne (AESA ou EASA en anglais) a Ă©laborĂ© des règlements applicables Ă  tous les UAS. Ces règlements ont force de loi dans tous les Ă©tats membres de l’UE. Ce ne sont pas des directives que chaque Etat membre peut dĂ©cider ou non d’appliquer.

Les vols d’aĂ©romodèles de masse infĂ©rieure Ă  25 kg sont concernĂ©s par la CatĂ©gorie dite « Ouverte » (Open en anglais) oĂą les règles opĂ©rationnelles sont les plus simples. Les aĂ©romodèles de 25 kg et plus relèvent de la CatĂ©gorie « SpĂ©cifique » nettement plus complexe et exigeante. Les modĂ©listes concernĂ©s auront tout intĂ©rĂŞt Ă  suivre les règles nationales applicables au-delĂ  de 25 kg car elles sont les plus compatibles avec nos besoins.

Classes et catégories

Dans la CatĂ©gorie « Ouverte », le règlement opĂ©rationnel europĂ©en (Règlement d’ExĂ©cution 2019/947) dĂ©finit trois sous-catĂ©gories A1, A2 & A3 classĂ©es en fonction du risque qu’elles reprĂ©sentent en cas de collision avec d’autres aĂ©ronefs ou des personnes au sol.

En parallèle au règlement opĂ©rationnel, un autre règlement europĂ©en (Règlement DĂ©lĂ©guĂ© 2019/945) dĂ©finit les classes d’UAS pouvant ĂŞtre utilisĂ©s dans chacune des sous-catĂ©gories A1 A2 A3.

Ces classes concernent les UAS produits industriellement et qui devront tous prochainement ĂŞtre labellisĂ©s CE selon les exigences du règlement dĂ©lĂ©guĂ©. Les UAS construits Ă  titre privĂ© sont considĂ©rĂ©s « hors classe », de mĂŞme que les autres UAS existants non labellisĂ©s CE (pour le moment, aucun UAS labellisĂ© CE n’est encore disponible sur le marchĂ©).

Les Classes C0, C1, C2 & C3 sont essentiellement dĂ©finies pour les drones qui sont livrĂ©s avec un système de tĂ©lĂ©commande complet. La Classe C4 a Ă©tĂ© dĂ©finie pour les aĂ©romodèles livrĂ©s prĂŞts Ă  voler, radio incluse (« Full RTF »). Parmi les caractĂ©ristiques les diffĂ©renciant des classes prĂ©cĂ©dentes, on notera l’absence de pilote automatique et d’identification Ă©lectronique intĂ©grĂ©e. Les aĂ©romodèles Ă  construire en kit, ARF et PnP sont considĂ©rĂ©s comme UAS construits Ă  titre privĂ©, donc « hors Classe ».

Le tableau ci-après rĂ©sume les principaux aspects de la CatĂ©gorie « Ouverte » et les classes d’UAS autorisĂ©es Ă  voler en fonction des trois sous-catĂ©gories A1 A2 A3.

Hormis les modèles les plus légers (M < 250 g) qui pourraient éventuellement voler comme les petits drones en sous-catégorie A1, les aéromodèles sont appelés à voler en sous-catégorie A3.

La sous-catégorie A3 impose de voler loin des personnes, ce qui est la caractéristique habituelle de nos activités.

Personnes concernées ou pas...

Il est important de prĂ©ciser que le terme « personnes » signifie en fait « tiers non concernĂ©s par l’activité », par exemple des promeneurs. Vos collègues modĂ©listes ainsi que vos amis ou membres de votre famille Ă©ventuellement prĂ©sents sur le site sont considĂ©rĂ©s comme concernĂ©s par l’activitĂ©, Ă  condition toutefois que vous les ayez informĂ©s des risques et donnĂ© des consignes pour assurer leur sĂ©curitĂ©.

Par ailleurs, si une personne non concernée vient à pénétrer dans la zone de vol, typiquement un promeneur, vous devez manœuvrer votre modèle pour assurer sa sécurité, et même atterrir si besoin.

Ces règles sont en fait celles qu’appliquent dĂ©jĂ  les modĂ©listes responsables lorsqu’ils volent sur des sites ouverts au public.

Il faut également respecter une limite de 150m de distance du modèle par rapport aux zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives pour rentrer dans le cadre de la sous-catégorie A3.

Hauteurs et VDP...

En catĂ©gorie « ouverte », la hauteur ne peut jamais ĂŞtre supĂ©rieure Ă  120 m, mĂŞme sur un site rĂ©fĂ©rencĂ© autorisant une hauteur supĂ©rieure Ă  120 m. Celle-ci n’est accessible qu’aux modĂ©listes d’associations volant selon les règles nationales. Naturellement, si la hauteur autorisĂ©e est infĂ©rieure Ă  120 m, cette limitation s’appliquera Ă  tous.

Cette hauteur limite est mesurĂ©e au point de dĂ©collage uniquement si le terrain est plat. Si le terrain survolĂ© est plus bas que le point de dĂ©part (position du pilote), le modèle doit Ă©galement voler plus bas pour maintenir une hauteur sol maximale de 120 m. Ceci pose un problème majeur pour le vol de pente de dune ou de falaise, oĂą l’on vole souvent au-dessus d’un terrain situĂ© nettement plus bas que le point de dĂ©collage (le trou). Grâce aux actions menĂ©es par Finesse+, la SMV et la DMFV auprès de la Commission EuropĂ©enne et l’EASA, une dĂ©rogation a Ă©tĂ© obtenue permettant aux planeurs purs ou motorisĂ©s de moins de 10 kg de s’élever jusqu’Ă  120 m au-dessus de la position du pilote mĂŞme au-dessus d’un terrain situĂ© en contrebas.

Y a-t-il un avantage déterminant à voler selon les règles européennes en catégorie « Ouverte » (« Open ») ?

La réponse est clairement non. Les règles nationales sont plus flexibles concernant la hauteur (possibilité de monter à 150 m) et intègrent également la dérogation obtenue pour les planeurs en catégorie ouverte. De plus la distance de sécurité par rapport aux personnes est définie de manière plus pragmatique (*) que dans la catégorie ouverte où même la simple présence de personnes dans la zone de vol doit être évitée.

Pour ce qui concerne l’aĂ©romodĂ©lisme, la catĂ©gorie ouverte sera donc essentiellement utilisĂ©e par les modĂ©listes isolĂ©s ou bien membres d’un club n’ayant pas Ă©tĂ© autorisĂ© par la DGAC pour bĂ©nĂ©ficier des règles nationales. En attente des critères d’autorisation qui seront dĂ©finis courant 2021, tous les membres de clubs peuvent voler suivant les règles nationales publiĂ©es fin 2020 par la DGAC.

Concernant les aéromodélistes isolés, ils doivent dès à présent voler sous le régime de la catégorie « Open ».

Que faire pour évoluer en catégorie Ouverte (« Open ») ?

  • Il faut ĂŞtre enregistrĂ© comme Exploitant d’UAS,

C’est désormais possible via le portail Alpha Tango de la DGAC.

  • Il faut disposer d’une attestation de formation

La formation actuelle sera pĂ©rennisĂ©e pour les dĂ©tenteurs de l’attestation obtenue sur Fox Alpha Tango en attendant la mise en place d’une nouvelle formation conforme au règlement europĂ©en.  Le questionnaire sera plus long (40 questions) mais peut-ĂŞtre moins difficile car l’attestation sera obtenue avec 75% de rĂ©ponses justes.

Les exigences de la catégorie ouverte telles de déclinées en France par la DGAC figurent dans le guide DSAC « Catégorie Ouverte »

En particulier, il y est précisé que sur tout aéronef évoluant en catégorie « Open » devront être apposé deux identifiants :

  • Le numĂ©ro d’exploitant d’UAS europĂ©en,
  • Le N° d’identification de l’aĂ©ronef Alpha Tango : UAS-FR-(numĂ©ro)

Et la loi « drone » dans tout ça ?

Le règlement europĂ©en n’exige pas de signalement Ă©lectronique pour voler, sauf Ă©ventuellement dans des zones spĂ©cifiques oĂą cela est jugĂ© nĂ©cessaire pour la surveillance du trafic aĂ©rien. De plus, le dispositif de signalement Ă©lectronique intĂ©grĂ© aux UAS de Classe C1, C2 & C3 prĂ©sente des diffĂ©rences significatives par rapport au système français (**). Si Les textes europĂ©ens autorisent ponctuellement pour des raisons de sĂ»retĂ© (sĂ©curitĂ© publique, antiterrorisme…) les Ă©tats membres Ă  dĂ©roger aux règles, le signalement Ă©lectronique Ă  la française devient une exception qui Ă  terme devrait ĂŞtre bornĂ©e Ă  la fois dans des zones prĂ©cises et dans le temps.

 

(*) Guide DSAC « Associations d’AĂ©romodĂ©lisme »: Les personnes ne doivent pas ĂŞtre survolĂ©es et une distance horizontale minimale de sĂ©curitĂ© doit ĂŞtre respectĂ©e, prenant en compte la possibilitĂ© de pannes

(**) Par exemple, dans le système europĂ©en , c’est le n° d’identification de l’exploitant (pilote) qui est Ă©mis et non celui de l’aĂ©ronef comme dans le système français.

L’auteur remercie vivement Ph. Rollet pour les tableaux de synthèse et M. Desbats pour la relecture.

15 commentaires

  • Rien d’autre qu’une sacrĂ©  » USINE A GAZ  » incomprĂ©hensible , sans doute inappliquĂ©e .
    Que choisir : la loi européenne ou la française ?
    Un seul objectif : faire disparaitre l’ activitĂ© aĂ©romodĂ©liste pour libĂ©rer l’espace U bientot utilisĂ© par je ne sais quel utilisation aĂ©rienne de drones de livraison colis , taxi drone , etc …
    2 possibilités : réagir ou disparaitre !!!
    Toutefois , j’ai bien peur que le combat soit dĂ©jĂ  PERDU !
    Bernard Mélon

    Répondre
    • Tout Ă  fait, mais dans la pratique tout dĂ©pendra surtout de l’applicabilitĂ© de la loi et lĂ  il y a beaucoup d’incertitudes.

      Répondre
  • Quelles sont les peines encourues si l’on ne respecte pas cette rĂ©glementation ? Qui appartient l’autoritĂ© de contrĂ´ler ces consignes ? Pour rappel LA LOI dĂ©termine les crimes et les dĂ©lits et fixe les peines applicables Ă  leur auteur et LA REGLEMENTATION dĂ©termine les contraventions, et fixe dans les limites et selon les distinctions Ă©tablies par la loi, les peines applicables aux contrevenants. Dans ce « texte », AUCUNE PEINE n’y est mentionnĂ©e. PrĂ©sentĂ© ainsi ce n’est en rien un texte de loi, ni une rĂ©glementation, juste un « truc bidon » proposĂ© par des parlementaires en dehors de toute rĂ©alitĂ© de terrain.

    Répondre
  • En tant que Suisse, j’ai la licence et l’assurance responsabilitĂ© civile de l’AĂ©ro-Club de Suisse. J’ai Ă©galement un numĂ©ro de UAS français pour chaque modèle et j’ai bien sĂ»r passĂ© le test de compĂ©tence français l’annĂ©e dernière (les rĂ©ponses se trouvaient sur le web). Il ne me faut donc plus qu’un Ă©metteur de signalement Ă©lĂ©ctronique , compris. OĂą puis-je trouver cet Ă©metteur ? Et tiendra-t-il dans un fuselage F3F dĂ©jĂ  très Ă©troit ? Puis-je utiliser le mĂŞme Ă©metteur pour tous les modèles ?

    Cela fait vraiment beaucoup. Et j’ai du mal Ă  comprendre en quoi cette loi amĂ©liore quoi que ce soit.

    Répondre
  • Au secours …..!!!!! stupide …. d’un ridicule grâve !!!!!….. si je suis un terroriste, je m’en contrefout complètement !

    Répondre
  • je continuerai de voler partout ou cela me fera plaisir comme je le fait depuis plus de 20 ans, avec ou sans licence.

    Répondre
  • Bonjour et merci pour cet article et surtout le travail de fond effectuĂ©

    Une question par rapport à la dérogation « vol de pente » (planeur / planeur motorisé <10kg) :

    Dans le guide catégorie ouverte de la DGAC https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Guide_categorie_Ouverte.pdf il est fait mention de cette dérogation, sans préciser d'éventuelles restrictions dans son application.

    On suppose d'après ce guide qu'il est possible de voler à plus de 120m de distance horizontale en catégorie ouverte quel que soit son statut "d'opérateur".

    Cette question intéresse les pratiquants hors club mais également nos voisins frontaliers et visiteurs étrangers qui voleront en catégorie ouverte.

    Merci encore

    Répondre
    • Bonjour Jean Philippe,

      Les règles dites « nationales » sont diffĂ©rentes de la catĂ©gorie « Open ». Les règles nationales permettent de monter Ă  150m sous conditions d’observateur et de tĂ©lĂ©mĂ©trie. Ce n’est pas le cas de la catĂ©gorie « Open » qui limite Ă  120 m la hauteur pour les planeurs de <10 kg. Les pilotes Ă©trangers ont donc tout intĂ©rĂŞt Ă  choisir de voler sous les règles nationales, plus souples, plutĂ´t qu'en "Open".

      Répondre
  • Quand un reglement est stupide il est un devoir de ne pas le respecter .. Je suis pilote pro et l’aviation va mourrir de toutes ces rĂ©glementation, donc. concernant mon hobby : F….K l’EASA et les BGTA … Qu’ils viennent me chercher dans la montagne.

    Répondre
    • Curtiss, il est un fait que les contraintes pour l’aviation non habitĂ©e deviennent excessives. Il est quasiment plus facile aujourd’hui de parcourir la France en ULM que de faire voler nos planeurs en espace aĂ©rien non contrĂ´lĂ©.

      Répondre
  • Bonsoir,
    Merci pour toutes ces infos indigestes.
    Après 30 ans de pratique rĂ©gulière et vue la dĂ©bilitĂ© des textes, ma dĂ©cision est prise: Je vends tous ! et je me mets au parapente, c’est plus simple.
    Bon vols Ă  tous.
    PAT.K

    Répondre
  • Bonjour,
    Le module formation pour la catégorie ouverte est disponible sur le site Alpha Tango. Il est aussi possible de passer le QCM catégorie ouverte. Le QCM ne pose pas de problème significatif. (Hormis quelques questions comme la hauteur de 120 mètres, la majorité des questions relèvent du bon sens, mais sont toutefois piégeuses.)
    Il est à souligner que les guides diffusés, à l’exception du guide de l’aéromodélisme édition 2 de février 2020 encore disponible et ne comportant pas de numéro d’enregistrement, ne sont pas approuvés et contiennent certaines informations qui sont de désaccord avec les textes applicatifs parus au Journal officiel. !!!!!!!!!!!!!
    Cordialement,

    Répondre
  • Bonjour , je ne suis pas inscrit en club , je n’ai pas d’assurance , pas de licence . Je fais voler sur site non dĂ©clarĂ© un moto-planeur de 650 gr
    sous plafond de 120 mètres . Dois je descendre le poids de mon modèle à moins de 250 grammes ? ou moins de 800 grammes est il toujours autorisé ?
    merci d’avance pour toute rĂ©ponse.

    Répondre

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